Canne de Dendrocalamus Asper, champion du monde Bambou pour la construction et l’agroalimentaire, et pour la captation carbone en quantité et en rapidité.

En réalisant la plantation d’une touffe de Dendrocalamus ASPER, vous séquestrez en dix années environ 12,13 (T EqCO²), soit 2,06 années de vos émissions T EqCO² annuelles en tant qu’individu résidant et vivant à La Réunion

Le temps serait-il venu de compenser localement nos émissions de CO²… Où comment et pourquoi la sylviculture de bambou peut constituer un puit de carbone significatif, une ressource locale en bois de bambou et de matériaux exceptionnelle, contribuer de façon significative à l’adaptation au changement climatique de notre île de La Réunion, nous aider à y installer ce fameux développement résilient au climat prôné par l’IPPC dans son rapport 2022 pour les territoires insulaires.

(Synthetic scientific Paper to be reviewed and controlled by our peers – Authors Thibaut FUNG Architecte Bambooman-Christophe RAT Ingénieur INSA Lyon et bambooman, BAMBOONEEM.RE 2023 )

Nous vous présentons ci-joint le scénario de séquestration TeqCO² résultant d’une campagne de plantation de 240 000 pieds de bambous Dendrocalamus Asper, et autres bambous non traçants de qualité construction, sur le territoire réunionnais, en particulier sur les 1 200 hectares de délaissés des pourtours des 60 000 hectares du terroir agricole réunionnais, ce qui correspond à 2% du territoire agricole.

L’agroforesterie de bambou combine la plantation de bambou avec d’autres espèces arborées et arbustives nourricières. Elle est un facteur clé de restauration des systèmes hydriques, de maintien des terres, et de la biodiversité, véritable refuge de faunes et de flores réunionnaises.

Cette hypothèse d’agriforestation de bambou est issue du Schéma Directeur Filière Bambou, Île de La Réunion Océan Indien 2020-2030 et s’appuie sur les études menées au niveau international. Celles-ci soulignent l’intérêt pour les territoires insulaire de conforter une ressource locale de bois de bambou significative. (Confortement des terres, biodiversité, captation hydrique, anti-érosion, captation carbone, ressource locale en bois de bambou renouvelables, ressources locales en pousse de bambou). L’usage de ces délaissés n’affecte en rien la structure existante de l’agriculture réunionnaise mais au contraire, confortent les terres et les ressources. Il génère une quantité significative de bois de bambou que l’industrie réunionnaise sera en mesure de transformer pour l’activité de construction réunionnaise, des données à considérer quand on considère la crise actuelle et future de la production et du transport du bois sur la planète. Cette crise récurrente et qui s’amplifie pourrait bien ici à la Réunion se transformer en une véritable pénurie à terme de bois de construction. Un mariage heureux entre l’industrie du bois et l’agriculture réunionnaise se dessine.

Les calculs selon la méthode MOSO XTREM sont corellés à l’étude « Carbon stock assessment of bamboo plantations in Northern -Mindanao, Philippines » -Rubelisa S. Pongon, Edgardo C. Aranico, Frandel Louis S. Dagoc, Ruben F. Amparado Jr* – Department of Biological Sciences, Mindanao State University-Iligan Institute of Technology, Philippines ».

Pour rappel, les principes de la photosynthèse : (dioxyde de carbone + eau + Photon ➔ glucose + oxygène + eau) 6 CO2 + 12 H2O + photons ➔ C6H12O6 + 6 O2 + 6 H2O.

« En raison de leur taux de croissance rapide, les bambous ligneux géants sont déjà considérés comme des absorbeurs efficaces de dioxyde de carbone. Le carbone peut être davantage séquestré dans les produits en bambou récoltés de manière durable et une réduction encore plus importante des émissions de carbone est possible si les produits en bambou remplacent les alternatives non renouvelables à forte intensité de carbone. Environ la moitié de la masse des matériaux biosourcés séchés au four (bois / bambou) est constituée de carbone. Par exemple, le matériau Bamboo X-treme®, d’une densité de 1150 kg/m³, est composé à 90% de bambou (1010 kg/m³) avec une teneur en humidité de 12%, soit 902 kg / m³ de biomasse sèche à 0% d’humidité. La moitié de cette masse, soit 453 kg/m³, est constituée de carbone biogène. Multiplié par le rapport de la masse moléculaire du CO2 au C (3,67) donne 1662 kg de CO2 /m³. (Source sérieuse et reconnue scientifiquement : Compagnie MOSO Xtrem)

La masse volumique du bambou T/m3 (Ref PFE ESIROI – BAMBOONEEM.RE 2023) est de 0,73. La masse de bois de bambou/m3 de moso Xtrem 12% Hygro (T) 1,010. La masse de bois de bambou/m3 de moso Xtrem 0%Hygro (T) 0,902. Le Ratio de conversion pour le soil storage, selon « Carbon stock assessment of bamboo plantations in Northern -Mindanao, Philippines » :1,74% et le rapport de poids hygro 0/Hygro 12 – 0,89

Les données de base relevée de terrain sur une touffe de Dendrocalamus Asper de la Bambusaie du Guillaume en 2022 :

  • Poids moyen d’une canne de bambou taux d’humidité 12% (T), incluant feuille et Branches, hors Rhizome 0,0530
  • Surface d’une canne au sol incluant les espaces interstitiels autour (m²) 0,308
  • Poids moyen d’une canne de bambou taux d’humidité 0% (T) 0,0473
  • Surface d’une touffe (m²) 38,465
  • Surface S du terrain occupée d’une touffe de bambou, incluant port au sol (m²) 50,000
  • Nombre moyen de canne/touffe 110
  • Poids moyen de la totalité des cannes d’une touffe de dix ans, taux humidité O% ASPER, Réf Bambusaie du Guillaume (T) est de 5,207.
  • Volume de bois de bambou d’une canne d’Asper (m3) 0,07
  • Poids moyen de la totalité de la touffe de dix ans, incluant rhizome et taux humidité O% ASPER, Réf Bambusaie du Guillaume (T)  6,612

La quantité de TeqC02 stocké pour une canne de bambou est donc de 0,0869 (T). La quantité de carbone Diogène pour une touffe de dix ans, incluant rhizome, (Réf Bambusaie du Guillaume) est de 3,306 (T). La Quantité de C02 stocké pour une touffe de bambou ASPER, Réf Bambusaie du Guillaume (T) hors carbone stocké dans le sol : 12,134.

La Quantité de C02 stocké pour une touffe de bambou ASPER, Réf Bambusaie du Guillaume (T) hors carbone incluant le soil storage est de 12,34 Tonnes.

Les hypothèses retenus pour les émissions de CO² à l’Ile de La Réunion ( Source OER, IEGES 2019) : Emission Tequi CO2/habitants France : 11,2Rapport de la masse moléculaire du CO2 au C : 3,67Emission Tequi CO2 La Réunion 2019, hors UTCF : 5 079 311,0Nbre d’habitant à la Run en 2019 861 000Emission Tequi CO2/habitants à la Run en 2019 – IEGES 2019, hors UTCF     5,899

En réalisant la plantation d’une touffe de Dendrocalamus ASPER, vous séquestrez en dix années environ 12,13 (T EqCO²), soit 2,06 années de vos émissions T EqCO² annuelles en tant qu’individu résidant et vivant à La Réunion

Les hypothèses de campagne d’agri-foresterie sur l’île de La Réunion Bambou (Source Schéma Directeur Filière Bambou, Île de La Réunion Océan Indien 2020-2030 ) :

  • Surface de terrain agricole( hectares) : 60 000,00
  • Taux de délaissés agricoles (pourtours, interstices, andains détruits….) 2%
  • Surfaces des délaissés agricoles (hectares) 1 200,00  
  • Quantités de touffes de bambou non traçants à planter sur les délaissés 240 000,00  

La production annuelle de Cannes matures à récolter, environ dix cannes à minima par touffes, soit 2 400 000,00 cannes de bambou par ans. Le Renouvellement annuelle de cannes matures après récolte est de 2 400 000,00.

La campagne de plantation stocke sur dix ans un tonnage de CO² 2 912 089,71, soit un pourcentage de l’émission annuelle de GES de La Réunion 2019 de 57,33%              

(REM : Nbre de plants nécessaires pour compensation d’une année émissions GES La Réunion 418 612 )

La campagne de récolte stocke annuellement un tonnage de CO² (repousse des cannes coupées) 208 453,09, soit 4% des émissions annuelles de La Réunion IEGES 2029

La campagne de plantation produit donc à terme annuellement une quantité de 2 400 000,00 cannes de bambous. Soit un volume en m3 de bois de bambou à un taux 0 hygrométrie de 174 725,27m3, Soit un tonnage (T) de 113 598,42 T bois de bambou à un taux 0 hygrométrie.

Constituer un puit de carbone bambou à l’Île de La Réunion en réalisant une campagne de plantation d’une touffe de Bambou Dendrocalamus Asper. C est la biotechnologie la plus performante qui soit sur toute la planète pour la captation carbone. Et nous en disposons à La Réunion. Mais alors, comment favoriser la coopération active entre les collectivités réunionnaises, nos industries du bois et de l’agroalimentaire et nos agriculteurs réunionnais?

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